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Petit paradis à Port Barton

Le 20 juillet 2017

Quatre jours, ça passe trop vite. A peine arrivés à Singapour, nous disons déjà au revoir à Annabelle d’abord et puis à William. RDV dans deux semaines Will, après notre passage aux Philippines. Une nouvelle aventure qui se mérite: notre avion qui devait partir à minuit ce dimanche 2 juillet, a déjà deux heures de retard… Nous arrivons donc au petit matin à Manille, après une courte nuit passée dans l’avion (4h à peine). Nous changeons facilement de terminal pour aller chercher notre vol pour Puerto Princesa, situé sur l’île de Palawan. Et là, bingo: nouveau retard! Deux bonnes heures encore (en plus des 2h d’attente déjà prévue)… ce qui fait près de 4h pendant lesquelles on est frigorifiés dans une salle d’embarquement sur-climatisée.
Enfin, en début d’après-midi, nous arrivons à destination: Puerto Princesa, la capitale de Palawan. L’aéroport est désert et pas grand-monde dehors. Nous trouvons quand même un tricycle (oui ici, pas de tuk-tuk) pour nous conduire dans le centre-ville.

Les petites infos en +

Avion Manille / Puerto Princesa, réservé en ligne avec Air Asia
Tricycle aéroport - centre-ville à PP: 80P
Tricycle centre-ville - gare routière : 80P
Van Puerto Princesa - Port Barton : 300P / personne


Entrée dans la zone protégée de Port Barton: 50P / personne
Island Hopping Port Barton : 600P / personne avec déjeuner
Bateau jusqu’à White Beach : 200P (possibilité d’y aller par la route)

Il nous explique que tout est calme car la plupart des gens regardent un match de boxe à la télé, en plus c’est dimanche donc ça n’arrange rien. Nous trouvons facilement une chambre dans un petit hôtel où on tombe de fatigue. Pas facile cette arrivée dans le pays. En milieu d’après-midi, on sort enfin une tête dehors à la recherche d’un moyen de transport pour Port Barton (un petit village en bord de mer). Mais le peu d’agences qu’on voit n’ont pas l’air de maitriser le sujet. On se dit qu’on ira tôt demain matin à la gare routière.
En attendant, on décide de faire un tour dans les rues (entre les averses). Rien d’exceptionnel à voir mais une vraie ville philippine très animée. On est les seuls touristes dans ce coin mais ça nous va bien. On ne traine pas trop quand même juste le temps de boire un verre et manger un morceau, on est encore bien fatigués et demain il faut se lever.

Les tricycles dans les rues de Puerto Princesa

Comme prévu, on se réveille assez tôt ce lundi matin. Direction la gare routière, après encore une grosse négociation avec un chauffeur de tricycle. Il nous dépose devant une agence qui propose le trajet jusqu’à Port Barton. La route jusqu’au petit village est assez longue et pas vraiment en bon état. Ajoutez à ça, un chauffeur qui veut battre des records de vitesse… On arrive tout de même entiers à destination. Sitôt descendus du van, il faut aller s’acquitter de l’entrée dans le Parc naturel. Après un tour du village (vite fait le tour, c’est minuscule), on s’installe dans un petit hôtel. A peine les sacs posés, une énorme averse éclate. Ce sera donc sieste imposée, ce qui n’est pas pour nous déplaire vu les heures de sommeil en retard des derniers jours.
On peut enfin sortir en milieu d’après-midi pour une balade dans le village et sur la plage. On se rend compte qu’on n’est vraiment pas nombreux à être venus jusqu’ici.

Sur la plage, on croise quelques locaux qui veulent nous amener en « hopping island » le lendemain, c’est-à-dire une balade d’île en île. Mais vues les prévisions météo, ce sera pour le surlendemain.Et on avait vu juste… au réveil mardi, la pluie ne tarde pas à arriver. On arrive quand même à sortir une tête pour aller manger un morceau, mais le temps n’est vraiment pas avec nous. L’après-midi est un véritable déluge. Une météo qui aurait pu nous permettre de travailler sur le site mais c’est impossible. Nous avons laissé l’ordinateur en réparation à Singapour! Au moins on rattrape une bonne fois pour toutes le sommeil qu’on avait en retard.En fin d’après-midi, enfin, on peut sortir de l’hôtel. On re-croise un homme qui nous avait proposé de faire du « hopping island ». Comme la météo n’est vraiment pas sûre, on tombe d’accord avec lui de voir ce que ça donne le lendemain matin.Nous commençons la soirée au bord de la plage, malgré les nuages le coucher de soleil est bien sympathique. Et puis nous allons dîner dans ce qui semble être la cantine du village: El Gacayan, effectivement tout est super bon ici.

Le "chicken burger" du Gacayan

Mercredi matin, ce n’est toujours pas ça du côté du ciel. Mais on a quand même envie de tenter la sortie sur les îles. On verra bien ce que ça donne. Nous voilà donc partis prévenir notre rabatteur qu’on compte embarquer ce matin. Il est au point de RDV et nous confirme qu’on pourra bel et bien partir en tournée. Nous prenons rapidement un petit déjeuner au Gacayan, avant de revenir au bord de l’eau où on rencontre tous ceux qui vont passer la journée avec nous: Jeff et Anna un couple d’Américains, Chandler, Ana et Conor deux Américains et un Anglais, Marta, Silvia et Laura, trois Espagnoles, enfin Manuel un Colombien!

Notre embarcation fait un premier arrêt sur un site de snorkelling (masque et tuba) où il y a pas mal de coraux. Inutile de dire qu’après la blessure de Matthieu en Thaïlande, on est hyper prudents. Même en restant à la surface on arrive à voir de jolies choses. Notre capitaine nous conduit ensuite sur un deuxième site où on arrive à voir quelques poissons en plus des coraux, c’est superbe.
Et puis arrive l’heure du déjeuner. Après hésitation, nous nous installons à Paradise Beach… qui porte bien son nom!

Un déjeuner sympa où on apprend petit à petit à tous se connaître. Nous repartons ensuite à bord de notre embarcation en direction d’un lieu où on devrait voir des tortues. Notre capitaine stope le bateau un peu au milieu de nulle part et puis avec notre guide, tous les deux se jettent à l’eau. Ils cherchent en fait des tortues pour nous les montrer directement. On en aperçoit une première qui vient prendre sa respiration en surface mais elle disparait très vite. Et puis au bout de longues minutes, on nous fait signe… vite, tout le monde à l’eau.  En approchant, on se dit qu’on risque sérieusement de la faire fuir. Mais en fait pas du tout, elle continue tranquillement à brouter les algues qui tapissent le fond, accompagnée de ses poissons-pilotes.

Elle décide ensuite de se déplacer et le spectacle de cet animal qui semble voler est vraiment magnifique!

Les yeux plein d’étoiles, nous remontons sur le bateau en direction d’un nouvel endroit pour faire du snorkelling. Encore une fois, il y a de belles formations coralliennes à voir et pas mal de poissons tropicaux qui ont de couleurs splendides.
On sent que l’orage n’est pas loin, mais notre capitaine tient à faire le dernier arrêt (et nous aussi on veut le faire), il s’agit d’une plage où on trouve beaucoup d’étoiles de mer.
L’histoire ne dit pas si elles sont en bonne santé. On a cru lire ici et là que le simple de les sortir de l’eau peut les tuer. Mais notre capitaine nous assure que ça ne leur fait pas de mal…
De retour sur la terre ferme, nous avons des étoiles plein les yeux, ravis de la journée qui vient de se dérouler.  Avant l’arrivée de l’orage, on a le temps d’organiser avec nos nouvelles copines espagnoles une sortie le lendemain matin vers White Beach, pas la peine d’expliquer, le nom à lui tout seul donne envie d’y aller. Nous négocions aussi le trajet vers El Nido, à 5, nous arrivons à tirer un bon prix.

Notre belle tortue!

Dans la soirée, nous nous baladons sur la plage où on discute avec James (notre guide) et Armando un pêcheur. Ils nous apprennent pas mal de choses sur leur village. Jusque dans les années 60 et le début du tourisme, Port Barton n’était qu’un petit village de pêcheurs, habité seulement 3 mois par an. Pas de route, tout se faisait par voie maritime. Alors même si nous trouvons qu’il n’y a pas grand-chose, on se dit que les changements des 50 dernières années sont énormes.

Jeudi matin, nous avons une nouvelle fois rendez-vous avec notre capitaine et notre trio d’Espagnoles. Cette fois, il nous amène à White Beach. En arrivant, on se dit qu’on a bien fait de se laisser convaincre…

Forcément, la matinée ne sera pas très productive mais tellement agréable. On se baigne, on se repose, on s’installe dans les hamacs… un vrai goût de vacances!
En fin de matinée, retour à la réalité il faut quitter ce soin de paradis… Notre van part à 13h. Le chauffeur fait le tour du village et en plus des Espagnoles, on retrouve Chandler, Ana et Conor. Nous partons tous pour El Nido!

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