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De Kas à Antalya

Notre tente au milieu du camping sauvage

Nous arrivons enfin à Kas vers 16h, dimanche… Nous sentons que la douche est proche! Mais nous découvrons une nouvelle fois une ville prise d’assaut par les touristes, avec des pensions hors de prix.

En se dirigeant vers le camping du village, nous tombons sur une aire de camping sauvage, avec une douche. Nous décidons rapidement de nous y installer (au moins pour la soirée), histoire de rectifier un peu les dépenses des derniers jours…

Et puis, c’est soir de finale… Après avoir manger un « pide », la pizza locale, nous trouvons une terrasse (avec enfin un peu de WiFi pour rassurer les parents). Mais la soirée ne se passe pas comme prévu puisque la France ne gagne pas son Euro!

Mercredi, nous nous sommes réveillés pour la dernière fois en Turquie. Et quel réveil! Après la douche dans notre camping sauvage, la police municipale est arrivée… Ils sont intervenus car la veille un groupe de campeurs s’est branché sur l’électricité publique. C’était certainement la goutte de trop. Après quelques négociations entre Turcs… La décision est tombée: tout le monde doit partir. Nous avons donc plié bagage rapidement.

Au cours de notre ultime journée en Turquie, nous avons "profité"une dernière fois de la chaleur et de la cuisine locale.

En fin d'après-midi, nous avons pris la route à bord d'un bus: direction Antalya. Notre vol pour Istanbul n'était qu'à 3h15 dans la nuit. Forcément, nous nous sommes endormis en salle d'embarquement... et nous avons failli rater l'avion! A l'arrivée à Istanbul, il a encore fallu attendre une heure que le métro ouvre. Et enfin, nous avons pris notre bus à 8h30, arrivée prévue à Burgas en Bulgarie en début d'après-midi.

Au moment où nous écrivons ces dernières lignes, un coup d'état vient de se produire en Turquie. Nous étions certainement en sécurtié dans le Sud du pays, mais on ne peut pas s'empêcher de penser qu'on a bien fait de changer nos plans...
 

Le 15 Juillet 2016

Après cette finale perdue, nous nous réveillons lundi 11 juillet remplis de doutes: faut-il rester en Turquie malgré la chaleur? Ou essayer d’aller dans un pays voisin?
On y réfléchit longuement, et on décide de regarder comment nous pouvons aller vers la Bulgarie et la Roumanie. Il existe des liaisons en avion et en bus depuis Istanbul, c’est plus compliqué depuis Antalya (dont nous sommes les plus proches).
Après plusieurs heures à réfléchir à nos nouveaux projets, on essaie d’aller à la plage… Mission impossible, toutes celles du centre-ville sont privées. Le seule ouverte au public est de l’autre côté de la baie, vue la chaleur on abandonne l’idée. Ce sera douche froide dans notre campement.
Dans la soirée, on s’accorde un peu de détente autour d’un « Pide ».

Nous nous réveillons mardi décidés à quitter la Turquie. Nous ne voulons pas insister… Il fait trop chaud pour nous, nous souffrons en voyageant avec nos sacs sur le dos. Ce sera donc la Bulgarie et la Roumanie. Nous avons passé une grande partie de la journée à organiser notre arrivée là-bas.
Nous sommes soulagés d’avoir enfin trouver une solution. Malgré la distance, nous décidons d’aller jusqu’à la plage. Ca valait le coup: ce bain nous fait du bien au corps mais aussi à la tête après ces journées de doute.

La seule plage publique de Kas

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