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Bucuresti

Le 25 juillet 2016

Nouvelle étape de notre périple: Bucarest!
Après ma soirée d’anniversaire, le réveil sera assez tardif… Mais nous partons tout de même à la découverte de la ville vendredi. En plus de notre guide (enfin), nous avons un petit bouquin de balades dans Bucarest, qui nous a été offert la veille par deux Irlandais rencontrés dans le train.

Nous décidons de nous balader dans le vieux quartier historique : les ruelles (pavées pour la plupart) s’entrecroisent dans une ambiance nonchalante. Une terrasse aura d’ailleurs raison de nous sur le chemin!
En route, nous remarquons également de nombreux bâtiments imposants, témoin du communisme qui a marqué le pays. En parlant de communisme… nous découvrons le gigantesque Palais de Ceausescu (qui est tout près de notre appartement). Nous reportons la visite au lendemain… les jambes commencent à être lourdes.
 

Dimanche, nous profitons de notre dernière journée ici pour une balade dans certains quartier autour de la vieille ville. Nous découvrons encore des bâtiments impressionnants par leurs dimensions, des boulevards très larges, des maisons colorées et nous tombons sur le kilomètre Zéro de la Roumanie, en plein centre de la Place de l’Université.
Demain matin, il faudra de nouveau monter dans un train… direction Sibiu, au sud de la Transylvanie, en plein coeur des Carpates!

Comme prévu samedi, nous nous dirigeons vers l’actuel Palais du Parlement… connu pour être la plus grande folie de Ceausescu, l’ancien dictateur du pays. Et pour une folie, c’en est une!

Les dimensions sont impressionnantes: 270m de long sur 240 de large, le tout sur 12 étages! Au total la facture dépasserait les 1,5 milliards d’euros.
Le bâtiment n’est pas vraiment un musée puisqu’il habite aujourd’hui le Parlement et le Sénat roumains… Les visiteurs ne sont donc pas lâchés comme ça dans les salles: toutes les visites sont guidées (il paraît qu’il y a des guides français, nous on aura droit à un Roumain qui parle un mauvais anglais…), et il faut aussi payer un droit à prendre des photos.
Malgré tous ces petits inconvénients, la visite vaut vraiment le coup d’oeil: en seulement 2 heures, nous ne visitons que 4% du Palais, mais on mesure la folie du dictateur… Certaines pièces font jusqu’à 19 mètres de hauteur sous plafond.

Au final, on restera près de 3 heures dans le Palais! Pour info, l’entretien du Palais coûte 6 millions d’euros par an au contribuable roumain… Les visites ne couvrent qu’un tiers du coût. A éclairer, les besoins en électricité du Palais représentent 1/4 de la consommation totale de la Ville de Bucarest…

Nous avons quand même réussi à faire quelques photos discrètement...
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