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Cinq jours à Athènes, certains diront que c’est trop peu pour se rendre compte de ce qu’est cette ville. Mais pendant ce petit laps de temps nous avons tenté de nous imprégner au maximum de l’ambiance… Nous avons trouvé une ville méditerranéenne comme on les aime: nonchalante, agitée le matin (mais pas trop), endormie l’après-midi et qui se réveille en soirée.

Un constat qu’on a pu faire en partie en vivant chez à Anastasios. Grâce à cet Athénien de 40 ans et aux autres personnes croisées dans les commerces, nous avons pu mesurer leur gentillesse. Certaines personnes sont même venues nous proposer d’elle-même leur aide quand nous étions un peu perdus dans un quartier excentré. Peut-être que les touristes sont rares dans ces rues?

Parce que c’est là que le bas blesse d’après nous. Dès qu’on entre dans le sacro-saint quartier de la Plaka (au pied de l’Acropole), tout est fait pour user et abuser du touriste… les prix grimpent et la qualité n’est pas forcément au rendez-vous! D’ailleurs, sur les conseils d’Anastasios, nous n’avons même pas testé les tables du quartier, nous avons préféré nous perdre dans les lieux fréquentés par les Athéniens et nous n’avons pas été déçus, notamment du côté Psyrri et de Gazi, totalement à l’Ouest du centre-ville.
Pour revenir à la Plaka, rien d’extraordinaire donc…
 

Mais pour nous, le pire a été la visite de l’Acropole. Un joyau que je me réjouissais de visiter. J’ai d’ailleurs été subjuguer par le lieu… mais pas vraiment par l’ambiance. Première douche froide: 20 euros l’entrée (par personne). D’après notre guide (Lonely Planet), à ce prix nous avions accès à tous les sites antiques. Il faut croire qu’en quelques mois, ce n’était plus le cas! Et puis une fois sur place, très peu d’explications… Et surtout un monde qui peut vous dégoûter à vie de fréquenter les musées! Il en va de même pour l’Agora romaine, le stade des Panathénées… faire payer le touriste: oui, le guider et l’accueillir correctement : non!
Petite exception à ce système un peu écoeurant le nouveau musée de l’Acropole, construit de manière plutôt didactique et fourni en explications.
Et en dehors de ces lieux en lien avec l’Antiquité, nous avons remarqué que d’autres sites (comme les églises, par exemple) n’étaient pas du tout mis en valeur. On aurait aimé pouvoir visiter (et donc comprendre) certains endroits qui méritent qu’on s’y intéresse.

En quittant Athènes, nous étions donc habités par un sentiment un peu mitigé, à la fois séduits par la ville mais un peu déçus du système qui mise tout sur l’Antiquité, laissant de côté des siècle d’histoire qui ont fait ce pays.

Athènes, oui mais...

Le 2 juillet 2016

Athènes

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