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Premier jour en Iran... compliqué!

Le 4 septembre 2016

Terminé le Liban… En route pour l’Iran! Mais avant ça il nous faut passer une nouvelle journée à attendre notre correspondance à l’aéroport d’Istanbul. Petit résumé de ce mardi 30 aout: réveil à 4h du matin à Beyrouth, décollage à 8h pour Istanbul, atterrissage, attente, sieste, attente, sieste, ballade dans le terminal… attente, et enfin décollage pour Téhéran à 22h50!

Nous réussissons à dormir un peu mais l’arrivée à 3h du matin, c’est plutôt violent… Et puis c’est une grande première pour moi: je dois me couvrir la tête. Forcément, le foulard que j’ai n’est pas vraiment fait pour ça et ne fait que tomber. C’est un peu stressant d’avoir ça sur la tête, on ne sait pas si c’est mis correctement, si ça couvre assez…
Il nous faut maintenant obtenir un visa. Les policiers ont envie de nous faire un peu peur: vous avez une lettre d’invitation? Non. Vous avez une confirmation de réservation d’hôtel? Non. Vous venez pour quoi? Vous faites quoi dans la vie? Bref, après presque deux heures et une facture de 150€ pour les visas, nous obtenons enfin notre tampon d’entrée.
Forcément après tout ce temps, nos bagages ne sont plus sur le tapis roulant… Ok, ça commence bien. Heureusement, nous les retrouvons rapidement dans un coin du terminal.
Ensuite, mission taxi pour nous emmener dans le second aéroport de Téhéran (celui des vols intérieurs) c’est de là-bas que part notre avions pour Chiraz, dans le sud du pays. Première négociation avec un chauffeur. C’est Matt qui s’y colle et il arrive au prix que nous ont donné des Iraniens croisés dans l’avion. Après 3 heures d’attente (et de lutte contre la fatigue) nous décollons enfin pour Chiraz où nous avons réservé un Couchsurfing pour les deux premières nuits.
Dans l’avion, nous faisons la connaissance d’un groupe d’Iraniens qui rentrent de vacances. L’un d’eux nous donne son numéro et insiste pour nous faire visiter la ville les prochains jours. Pourquoi pas?

Dans les rues de Chiraz

Vers 13heures, nous arrivons enfin chez notre couchsurfer. Là, c’est un peu la douche froide: le gars n’est pas très sympa, il nous demande à peine comment s’est passé notre voyage, il nous dit qu’il en a marre de recevoir des Européens… Bref, un amour.
Il nous propose tout de même de faire une petite sieste. A notre réveil, nous souhaitons partir visiter la ville, mais nous comprenons vite que nous sommes bien loin du centre. Massoud (c’est le petit nom de notre couchsurfer) nous dit que son père peut nous emmener… contre de l’argent. On n’a pas trop le choix et on accepte de jouer les pigeons. Il nous dépose au Nord de la ville où il y a plusieurs jardins dont la tombe d’Hafez (le poète le plus célèbre d’Iran). Pendant cette première balade, nous découvrons que nos têtes d’européens attirent l’attention… Plusieurs personnes veulent même faire une photo avec Matt, ses cheveux blonds et ses yeux bleus font fureur ici! Sur le chemin, nous faisons aussi la connaissance d’Anthony, un Breton. Nous échangeons nos coordonnées car nous allons certainement nous revoir dans les prochains jours.

Après ces premiers pas dans le pays, nous sommes censés retrouver notre cher Massoud pour prendre un verre vers 20h. Ce jeune homme nous fera attendre une heure avant d’arriver. Il est accompagné de son « cousin » (on ne saura jamais s’il est son cousin où juste un abruti qui est là pour nous faire des réflexions). La soirée n’est vraiment pas agréable, tous les deux nous disent que la France doit leur vendre des avions, que nous sommes riches parce que nous sommes Français… Bref, une soirée comme on les aime. Et puis surtout, au moment de régler ce c*** de Masoud s’arrange pour trafiquer l’addition et tout nous faire payer.
Son cousin a même le culot de nous proposer de nous amener le lendemain à Persepolis pour 60$… merci mais non merci!

Après cette première nuit, nous décidons de partir de chez Masoud et de trouver un hôtel. J’invente une excuse bidon de mal de dos et nous voilà partis vers un hôtel, dans le centre-ville!

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