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Sous le charme de Yazd

Le 14 septembre 2016

Deuxième étape de notre séjour en Iran : Yazd. Et première expérience des bus de nuit ici… On a connu mieux: les sièges sont confortables mais la musique à fond toute la nuit, c’est pas possible! Et puis le film plastique qui recouvre les accoudoirs c’est particuliers aussi…
Nous arrivons donc assez fatigués, à 6h du matin, à la gare routière. Matthieu réussi à négocier un taxi pour nous amener à l’hôtel que Leila nous a réservé la veille. Mais une fois sur place, pas de chambre (ni la douche qui va avec)! On ne devrait pas l’avoir avant la mi-journée…
A la réception, on fait la connaissance de Florence et Manu, un couple qui comme nous arrive de Chiraz et n’aura pas sa chambre avant midi.
Nous partons donc tous les quatre prendre un petit déjeuner dans la ville. Malgré la fatigue, on passe un bon moment avec ces deux Angevins passionnés de voyage comme nous.

A la fin du petit déj’, il est à peine 9h… Nous partons donc visiter la vieille ville: un enchainement de ruelles ocres où on se perd très rapidement. La ville est dominée par de nombreuses tour à vent. Un mécanisme qui fait rentrer l’air dans les maisons et permet de les garder au frais.

Après une bonne heure de visite, la chaleur commence vraiment à me faire souffrir: je ne me suis toujours pas habituée au voile et aux manches longues qui vont avec…
Nous décidons de rentrer à l’hôtel et d’attendre notre chambre dans la cour ombragée. Anthony qu’on avait croisé à Chiraz vient nous faire un coucou avant de partir à Isfahan dans l’après-midi. Nous pourrons certainement nous y retrouver dans les prochains jours.

Et enfin, vers midi, nous obtenons le graal… les clés de notre chambre! Douche et sieste obligatoires, de toutes façons vue la chaleur à l’extérieur il n’y a que ça à faire.

Les tours à vent qui dominent Yazd

En fin d’après-midi, quand il fait meilleur, nous retrouvons Florence et Manu pour aller voir les tour du silence. Des tours à l’extérieur de la ville utilisées par les Zoroastriens (la religion avant que l’Islam ne s’impose dans la région) pour leur rite funéraire.
Après négociation, nous trouvons un taxi our nous y emmener et nous attendre… Nous arrivons sur place et nous découvrons ces monuments hors du temps. En prime, nous avons droit à un magnifique coucher de soleil sur la montagne.

Après ce beau moment, nous rentrons dans la vieille ville et nous trouvons un restaurant en rooftop… Très agréable après la chaleur ressentie toute la journée.
On décide de prendre des plats locaux et des jus qui vont avec: tout le monde est satisfait, ou presque. Manu n’a pas eu le nez fin sur sa boisson, moi je me suis plantée sur le plat: une sorte de marmelade d’aubergines (jusque là ça va) accompagnée d’une espèce de fromage trop fort…

Le lendemain, dimanche 4 septembre, nous partons tôt tous les quatre pour une excursion à l’extérieur de la ville. Premier arrêt à Kharanaq, un ancien village en brique et terres crues  totalement abandonné.

Le village abandonné de Kharanaq

Ensuite, nous visitions Chak Chak, un temple zoroastrien construit à flanc de colline. Le guide nous explique que la religion est encore pratiquée par quelques rares personnes qui se retrouvent dans ce temple à des dates bien précises. Et puis nous poursuivons la visite à Meybod, où on découvre un ancien caravansérail. Forcément, il y a des boutiques et notre petit groupe craque sur des écharpes… Manu et Flo embarqueront les nôtres, on se retrouvera dans quelques mois en France pour récupérer nos biens.
Après le caravansérail, nous entrons dans ce qui est appelé une maison de glace. Une sorte d’énorme puits où les anciens entassaient la glace l’hiver en attendant de s’en servir en été.
Après cette journée intense, nous rentrons à Yazd où il nous faut organiser notre départ le lendemain matin, direction Isfahan.

Au réveil lundi, nous prenons une dernière fois le petit déj’ avec Florence et Manu. Ca nous fait bizarre de les quitter, ces deux jours avec eux étaient vraiment sympa. Ils partent en direction de Kashan, nous c’est donc Isfahan… en bus, encore!

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