top of page

Sur la Skeleton Coast jusqu'à Swakopmund

Le 23 novembre 2016

Après les montagnes désertiques du Damaraland, nous partons vers un autre désert, le vrai, sur la Skeleton Coast. Nous entrons dans le parc national ce jeudi 17 novembre, par Springbokwater, la porte Ouest. Comme nous ne faisons que traverser le parc, nous n’avons pas de droit d’entrée à régler. Il faut payer uniquement si on prévoit de passer la nuit sur place et c’est camping sauvage interdit. La seule option est un lodge hors de prix. Donc, ciao, bisous, on ne fait que passer!
 

Sur la route, on se sent seul au monde, au milieu de nulle part. Il n’y a rien, à part du sable, du sable… des dunes forcément et quelques plantes (quand même) qui peuvent vivre dans ce milieu.

 

Nous passons la journée sur la route, à croiser des paysages totalement désertiques… On peut s’arrêter au milieu de la route pour prendre des photos, on ne gène personne.


En fin d’après-midi, nous arrivons à Cape Cross, connu pour abriter une des plus grandes colonies de phoques au monde. Nous trouvons un camping pour passer la nuit. Avec la proximité de l’océan, la soirée est très fraiche: en moins de 24h on a quasiment perdu 15 degrés! Ca fait bizarre. La soirée sera donc très courte… pas envie de tomber malade avec la pluie qui arrive.

Le lendemain matin, réveil matinal (il fait toujours aussi frais).
Nous partons découvrir cette fameuse colonie de phoques… Et c’est impressionnant, on les compte par milliers. En plus à cette période de l’année, le femelles viennent tout juste de mettre bas, il y a des petits partout!


Seul bémol pendant la visite… l’odeur! C’est presque insupportable. L’expression « sentir le phoque » prend tout son sens ici, leur réputation n’est pas volée… Ca pue, franchement! Ce serait à cause des glandes qu’ils sécrètent et qui leur permettent d’imperméabiliser leur pelage. C’est peut-être pratique, mais l’odeur est quand même atroce (je sais, je me répète, mais c’est vraiment dur), en plus juste après le petit déj… Bref!

Après cette visite qui était malgré tout géniale, nous partons un peu plus vers le sud. Nous faisons un arrêt à Benties Bay, mais à part des résidence secondaire luxueuses, il n’y a pas grand-chose. Ah si, des magasins de pêche à la ligne, le sport incontournable dans cette région de la Namibie.

Nous décidons finalement de pousser jusqu’à Swakopmund où nous avions prévu d’arriver le lendemain. Nous devions y retrouver Zjondre et son copain pour le week-end, mais ils n’ont pas pu se libérer.

Front de mer à Swakopmund

Nous nous installons en fin de journée dans un camping… qui a du WiFi! On va pouvoir rattraper notre retard sur la site et travailler la suite du voyage.

Voilà à peu près notre programme du week-end: trier les photos, poster les articles, réserver les hébergements pour l’Australie avec l’aide d’Annabelle et Will (on y est dans une dizaine de jours), appeler les parents, les copains aussi… et fêter (enfin) la naissance de la petite Romy (les parents se reconnaîtront)!

Lundi matin, après deux journée très studieuses, nous partons réserver notre permis d’entrée et notre camping pour Sossusvlei, la vallée des dunes de sable rouge, puisque le bureau était fermé pendant le week-end. Comme beaucoup de choses ici, ce sera assez long… près d’une heure! Le temps d’aller faire des courses, puisqu’il n’y aura pas grand chose sur place, nous partons enfin pour Sossusvlei.

En chemin, nous faisons quand même un stop à Walvis Bay, toujours sur la côte. Comme Swakopmund, la ville n’a rien d’extraordinaire, si ce n’est une colonie de flamands roses… qu’on compte par centaines! Même sous un ciel gris, c’est magnifique à voir.

bottom of page