Le long de la côte Nord
Le 21 décembre 2016
Ce mercredi 14 décembre nous nous réveillons sous les nuages… et le vent, pour changer! Aujourd’hui, direction le Nord de l’île. En prenant la route, nous pensons d’abord atteindre d’autres parcs mais on se rend vite compte que ce sont encore des randos de plusieurs jours. Et puis ces parcs sont quand même bien isolés, ce qui fait pas mal de route… Du coup, nous décidons d’aller directement sur la côte Nord qui promet aussi quelques beaux paysages.
Après quelques heures de route, nous faisons un premier arrêt à… « Penguin ». La ville tire bien sûr son nom de l’animal mais pas un seul petit animal à l’horizon. Nous décidons donc de poursuivre notre route jusqu’à Stanley. La ville est construite sur une sorte de presqu’île et tout au bout se dresse ce qu’on appelle ici « The Nut ». Allez, c’est parti pour l’ascension de « La Noix ». La première partie est un vrai mur qui grimpe à pic et puis on arrive sur le plateau d’où la vue est bien sympathique, mais toujours le vent souffle… On a même droit à une petite averse avant que le soleil ne fasse son retour. On nous avait prévenu: en Tasmanie on peut connaître les quatre saisons en une seule et même journée.
En redescendant dans la ville, nous faisons une petite balade où nous découvrons des maisons victoriennes assez charmantes, c’est un peu la marque de fabrique de l’île.
En fin d’après-midi, nous nous installons dans un camping à l’abri du vent (ouf!). Et nous allons passé la soirée à travailler sur l’article que nous préparons pour marquer nos six mois de voyage.

Jeudi matin, c’est le grand jour… voici une demi-année tout pile que nous voyageons, et c’est passé à une vitesse folle (on raconte tout ça ici). C’est aussi le premier mois de la petite Romy… joyeux moiniversaire à elle!
Pour cette journée un peu spéciale, nous partons pour Rocky Cape, un parc qui abrite des grottes aborigènes. Impossible d’y accéder car elles sont toujours des lieux sacrés pour ce peuple, mais nous faisons une petite marche pour les contempler de loin. Nous profitons aussi du paysage…

Nous prenons ensuite la direction de Boat Harbour Beach. D’après ce qu’on lit, la plage est censée être magnifique. Et effectivement… c'est pas mal du tout, comme on peut le voir sur la photo.
Forcément, nous faisons une longue pause face à ce spectacle et Matt se lance même pour une petite baignade. C’est pas chaud, mais ça passe d’après lui…En milieu d’après-midi, nous décidons quand même de lever le camp. Nous faisons encore une dernière étape le long de cette partie de la côte, à Table Cape.

Et puis nous repartons pour quelques dizaines de kilomètres et arrivons finalement à Narawntapu National Park où nous sommes accueillis par des kangourous… enfin! Ce sont les premiers que nous voyons, jusqu’ici nous n’avions eu droit qu’à des wallabies. Nous nous installons et après le dîner c’est l’heure de se remettre au travail… nous postons enfin l’article sur nos six mois de voyage! Mais il ne faut pas trainer, le froid commence vraiment à tomber.

Vendredi matin, nous partons pour une rando dans le parc, qui est le premier à porter un nom aborigène. Sur le chemin, nous croisons des dizaines de perroquets, magnifiques! Nous passons également au milieu de zones inondées, qui ont des couleurs splendides et puis nous arrivons en haut d’un petit pic d’où la vue est imprenable.

La rando se termine enfin le long de la plage, il y a pire!
Après cette matinée sportive, nous quittons les bords de plage pour arriver à Launceston. Nous réservons la visite pour le lendemain. En cette fin de journée, la priorité est de s’installer dans un camping et de passer sous la douche (tiède, ce n’est pas encore ça) et de faire des machines… parce là ça commence à s’accumuler!
Samedi matin, nous partons dons à la découverte de Launceston. Nous commençons par un petit marché de producteurs et puis nous partons dans les rues de la ville, qui nous semble moins charmante que Hobart. Et forcément après le soleil, nous allons avoir droit à quelques goutes de pluie, c’est ça la Tasmanie.
Nous profitons aussi d’être en « ville » pour refaire quelques course avant de partir pour la côte est… où de nouveaux panoramas nous attendent!
