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Prolongations à Isfahan

Le 14 septembre 2016

En fin de journée, lundi 5, nous arrivons à la gare routière d’Isfahan, deuxième ville du pays. Nous retrouvons Niloufar et son mari Amin, chez qui nous allons faire du couchsurfing… On espère que ça se passera mieux que la première fois.
Dès les premières secondes, on comprend que le couple va rapidement nous faire oublier notre expérience malheureuse à Chiraz. L’accueil est plus que chaleureux… tous les deux nous reçoivent comme des rois. Et la première soirée se passe dans une super ambiance, malgré la fatigue qui commence à se faire ressentir.

Le lendemain matin, réveil matinal… Niloufar et Amin habitent assez loin du centre historique (et touristique), la jeune fille tient à nous déposer avant de partir au travail… Elle reviendra nous chercher vers 17h à la fin de sa journée.
Finalement, on se rend compte que c’était une bonne idée de se lever… nous arrivons sur la place Naqsh-e-Jahan quasi-déserte. La vue sur les mosquées qui l’entourent est splendide.

Une nouvelle fois, on découvre que le prix des visites pour les touristes est 10 fois supérieur à celui des locaux (ils pensent peut-être qu’on n’arrive pas à lire les chiffres en Farsi, mais si!). On en parle d’ailleurs à la responsable de l’office de tourisme… qui n’a pas vraiment d’argument pour justifier cette politique touristique.
La balade sur la place et dans les jardins qui l’entourent est très agréable pour commencer la journée. Après un petit passage dans le bazaar, nous descendons l’avenue principale de la ville pour arriver sur un des ponts les plus connus de la ville: Sio-Se Pol.

Pour la première fois, nous testons un fast-food local… Au poulet (on ne prend pas de risque) avec la viande. Et puis malgré la chaleur, nous partons en mission Carte Sim. On s’est rendu compte que ce sera beaucoup plus pratique pour communiquer avec tout le monde ici… Après 2 heures de recherche (on nous a renvoyé de boutique en boutique), on trouve enfin le Graal!
Au même moment, Niloufar vient nous chercher pour rentrer chez elle.
Ce soir, c’est kebab party à l’appartement avec en prime de la vodka… Amin est tout content d’avoir trouver de l’alcool, puisqu’ici c’est totalement interdit. Les garçons préparent les brochettes de poulet. Pour l’occasion, la soeur de Niloufar nous rejoint… elle adore la France et Lara Fabian (incroyable!).

Nous terminons la soirée par une balade sur le pont Sio-Se Pol… De nuit, avec les lumières, ça vaut vraiment le coup (la photo est ici)

Le lendemain matin, malgré la fatigue, nous réussissons à repartir à l’assaut de la ville. Cette fois, direction « Jolfa », le quartier arménien et donc chrétien de la ville. La communauté est peu nombreuse et à peine tolérée par le pouvoir en place mais elle a pu conserver son église. Il y a aussi un musée consacré au christianisme et au génocide dont a été victime la communauté.

Après cette visite, nous repartons vers le centre de la ville, et nous faisons une pause le long du fleuve (asséché en ce moment) qui est bordé par des jardins. Pendant l’après-midi, on profite de la fraicheur de l’immense bazaar de la ville.

Dans la soirée, Niloufar et Amin nous proposent de nous conduire jusqu’à Téhéran le vendredi matin, ce qui nous fait rester une nuit de plus chez eux. On s’entend bien tous les quatre, pourquoi pas… après tout c’est ça aussi l’Iran, des rencontres! Après le dîner, le couple tient à nous amener sur une montagne qui domine Isfahan… Malgré la fatigue, on apprécie la vue sur la ville et la balade au vert, loin de la pollution.

Jeudi, nous repartons pour quelques heures dans la vielle ville… Il nous faut changer de l’argent, acheter quelques cartes postales… Comme c’est la veille de week-end, la plupart des Iraniens ne travaillent que le matin, c’est le cas de Niloufar et Amin qu’on retrouve pour le déjeuner. En fin de journée, nous retournons dans le centre historique pour apprécié la place principale de nuit… le spectacle est splendide!

Vendredi, il est temps de quitter Isfahan… Nous prenons la route très tôt le matin et après 5 heures de trajet nous devons quitter Niloufar et Amin. Nous avons tous les quatre un gros pincement au coeur après ces 5 jours passés ensemble. Nous espérons nous revoir... En France, en Allemagne (où ils ont de la famille), au Canada (où ils espèrent émigrer)...

Avant de nous laisser, tous les deux nous négocient un taxi à la sortie de l’autoroute. Il doit nous emmener chez Mohammad, notre nouvel hôte. C’est Anthony, notre Breton, qui nous a conseillé d’aller chez lui. D’ailleurs on doit le retrouver pour sa dernière journée ici.

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