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El Nido ou le business à tout prix

Le 2 septembre 2017

Ce jeudi 6 juillet, c’est un peu la journée des extrêmes. Nous avons passé la matinée dans le paradis de Port Barton et nous arrivons dans l’agitation d’El Nido. Il nous aura fallu un peu plus de 4h de van pour arriver à la gare routière. De là, nous sommes partis à pied vers des hôtels assez éloignés de la ville. Mais franchement, ils ne donnaient vraiment pas envie. A force de marcher, nous sommes arrivés dans le centre d’El Nido où nous nous sommes installés avec le trio anglo-américain.
Pour cette première soirée ici, nous nous accordons un petit resto sur la plage tous les cinq et nous croisons Anna et Jeff, les autres américains de Port Barton avec qui nous passons la soirée. Notre petit groupe finira dans un karaoké local, embarqués par un Philippin que le trio anglo-américain avait croisé à  Puerto Princesa. Si vous n’avez pas suivi c’est pas bien grave… retenez qu’on a eu les oreilles cassé par les locaux qui pensent que plus ils crient, plus ça sonne juste!

Le lendemain matin, nous décidons de partir à la découverte des plage qu’on nous a décrites comme paradisiaques qui se trouvent autour d’El Nido. Mais avant de se lancer, il faut trouver un deux-roues pour nous porter. Sur les conseils de notre ami Matthieu, nous sommes allés au commissariat… Et là, les policiers (bien corrompus), louent les motos qu’ils ont saisies! Oui oui, vous avez bien lu. Pour quelques euros, nous partons donc avec un scooter sur lequel a été apposé un autocollant de la police locale, rien de plus normal.
Nous attaquons notre tour des plages par las Cabanas. Un endroit assez magique, qui se situe en contre-bas de la route principale. Il suffit de descendre un escalier et nous voilà dans un petit paradis.

Les petites infos en +:

Bus Port Barton - El Nido : 350P / personne
Location du scooter au commissariat : 300P la journée
Island Hopping, Tour A: 800P / personne
Taxe au Port pour quitter la ville: 20P / personne

Mais la météo semble bien capricieuse et le ciel se couvre rapidement. On pense prendre un orage mais finalement après quelques petites goutes le soleil est de retour. En quittant la plage c’est un tout autre spectacle qui s’offre à nous: une tortue s’est échouée sur le rivage. Ou plutôt des hommes ramènent vers le bord une pauvre tortue qui a la carapace complètement défoncée. Une image horrible quand on sait que très peu des ces animaux atteignent la taille adulte…

Nous repartons vers El Nido, car la prochaine plage que nous voulons atteindre est à l’opposé. A peine arrivées au niveau de la ville, une énorme averse tropicale s’abat sur nous. Au cas où on l’oublierait, nous sommes bel et bien dans la saison des pluies.

Une averse qui ne tombe pas si mal puisqu’elle nous laisse le temps de manger un morceau. Mais elle s’attarde un peu cette pluie et on peut finalement repartir en milieu d’après-midi vers la deuxième destination de la journée: Nacpan Beach. On ne le sait pas encore mais la petite vingtaine de kilomètres pour l’atteindre va être interminable. Des montées abruptes, des descentes qui le sont tout autant… sur une route défoncée et avec des freins pas franchement efficaces, ce n’est pas le meilleur trajet de notre vie. Mais la meilleure partie reste les 5 derniers kilomètres, sur un chemin de boue. La pluie des dernières heures n’a rien arrangé et c’est une véritable patinoire. Alors que nous sommes quasiment arrivés, nous avons droit à un dérapage de la roue arrière… plus de peur que de mal: une égratignure sur le mollet pour Matthieu et une brûlure pour moi au même endroit.Autant dire qu’on est ravis d’enfin arriver sur cette plage.

Coucher de soleil sur Napcan Beach

Mais on ne peut pas trop s’attarder non plus… notre loueur-commissaire attend son deux-roues avant 19h. De toutes façons on ne peut pas trainer beaucoup plus puisque la nuit ne tarde pas à tomber.
De retour à El Nido, nous voulons réserver un « Hopping Island » pour le lendemain. Nous retrouvons les Américains et les Espagnoles pour négocier ensemble. Et nous trouvons notre bonheur assez rapidement… Départ prévu à 8h le lendemain matin.
Nous passons la soirée avec la bande des Américains alors qu’un orage s’abat sur nous.

Au réveil samedi, le temps n’est vraiment pas à la fête. Pas du tout en fait… il pleut, il pleut, il pleut. Autant dire qu’on n’a pas très envie de partir la journée entière sur un bateau. Notre petit groupe se retrouve à l’agence où nous avons réservé. On vous passe les détails et les longues minutes de négociations, mais nous réussissons à reporter le tour au lendemain.
Nous partons ensuite pour un gros petit déjeuner tous ensemble, bien mérité.
Et puis malgré la pluie nous prenons quand même le temps de nous balader et de mieux découvrir la ville. La journée se passera très tranquillement, en attendant le lendemain.

Enfin, dimanche malgré un ciel bien menaçant, nous partons pour ce fameux « Hopping Island ». Notre groupe de 8 personnes se retrouve dans un énorme bateau et au final nous sommes une bonne vingtaine à bord. On se sent un peu comme du bétail qu’on embarque pour la journée. En plus personne ne se mélange vraiment, les autres sont là pour faire leur nouvelle photo de profil Facebook… c’est selfie dans tous les sens.
Nous ferons plusieurs arrêts tout au long de la journée, dans différents lagons. Jusqu’à ce que la pluie fasse son retour au moment du déjeuner. Et malgré ça, l’équipage nous fait quand même manger sous la flotte… Vous l’aurez compris cette journée n’a pas été mémorable.
Alors oui, les paysages et points de vue sont magnifiques, mais ce business tout autour est vraiment dérangeant. Heureusement, on passe malgré tout de bons moments avec notre petit groupe.

De retour sur la terre ferme, nous trouvons nos tickets pour embarquer le lendemain vers notre dernière étape ici: Coron. En attendant, nous passons notre dernière soirée tous ensemble. Demain, seuls Chandler, Anna et Conor continuent leur route avec nous. Nos Espagnoles prolongent leur séjour ici.

"Blue lagoon" avant la pluie...
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