Un petit paradis à Salento
Le 30 octobre 2017
Ce lundi 28 août, après une journée passée dans un mini-bus, nous arrivons enfin à Salento. Oui, ça se mérite la région du café. Nous avons repéré un camping un peu à l’extérieur du village mais il semble compliqué d’y aller à pied. Nous partons pour la place principale où nous trouvons des petites arepas qui feront office de dîner. On nous dit que c’est d’ici que partent les Willy’s (les taxis de la région) pour aller jusqu’à notre hostel-camping.
Un chauffeur me confirme qu’il peut nous amener après avoir déposé la personne qu’il a déjà dans sa voiture. Pas de souci, ça nous laisse le temps de terminer notre casse-croute. En l’attendant, nous rencontrons Andy et Sabrina, deux Allemands, qui eux aussi cherchent à rentrer dans leur hostel situé à l’extérieur de la ville. Nous partons donc tous les quatre à l’arrière de notre
Les petites infos en +:
Trajet en Willy’s : 2.000 COP / personne ou 6.000 COP la Jeep Willy’s et 4.000 COP / personne pour aller jusqu’à l’entrée du parc national.
Visite de la plantation Don Elias: 10.000 COP / personne
Entrée Vallée del Cocora: 2.000 COP / personne. Si vous voulez voir les colibris c’est 5.000 COP de plus (boisson chaude offerte).
Bus Salento - Cali, il faut faire étape à Armenia: Salento - Armenia: 4.200 COP / personne puis Armenia - Cali : 20.000 COP / personne

monture, le temps de se donner rendez-vous pour le lendemain soir et nous arrivons à notre camping. On nous installe dans le jardin qui semble faire face à une jolie colline, mais on ne sait pas trop à quoi ressemble le paysage, on verra demain au réveil si on a fait le bon choix.Effectivement, on ne s’est pas trompé… l’endroit est magnifique! Peut-être grâce au décor, mais on cède à une grasse matinée, il y a aussi peut-être le fait de se retrouver dans notre tente. Au réveil, nous faisons la connaissance de nos voisins Josée, la Canadienne, & Joe, son mari américain. Tous les deux sont à la retraite et voyagent depuis déjà 3 ans, (vous pouvez d’ailleurs suivre leurs aventures sur leurs pages Facebook et Instagram: Josée & Joe Journey).
Cette première matinée à Salento est consacrée à une séance appels pour les Kombi. Une grosse déception quand on apprend qu’un rouge qui nous plaisait beaucoup est vendu. Un bleu nous plait aussi mais on attend plus de photo. Il y a un jaune aussi, un peu au-dessus de notre budget, mais qui a l’air parfait.
Pas mal la vue du camping...
En début d’après-midi, on décolle de notre super camping pour partir dans les « fincas », traduction: plantations de café. Il y en a plusieurs tout autour du camping et nous décidons d’aller chez « Don Elias », qui travaille du bio. Après une bonne demie-heure de marche nous y arrivons. Et nous commençons la visite de la plantation avec un Allemand. Tous les trois, nous passons plus d’une heure à travers le domaine cultivé par la famille où en plus des pieds de café, il y a toute sorte d’arbres fruitiers (avocat, ananas, bananes…) autant d’odeurs qui donnent encore plus de saveur au café. On apprend ici que tout le café de « qualité » est en fait destiné à l’exportation. La Colombie se contente du second choix… la loi du marché qui nous désole pas mal. Heureusement, la famille garde quand même quelques bons grains pour la dégustation de la fin de la visite et pour la vente aux touristes. Inutile de dire que nous cédons à la tentation, ça nous fait encore du poids dans les sacs mais un joli souvenir.
De retour à pied au camping, nous avons à peine le temps de nous poser qu’il est l’heure de retrouver Sabrina & Andy, nos copains allemands pour partir dîner ensemble dans la ville. Sans les sacs, on peut y aller à pied ce soir… à peine une petite demie-heure de marche. Tous les quatre, nous nous installons dans un des restos recommandés pour goûter la spécialité de la région, la « trucha », de la truite tout simplement. Matthieu est ravi de manger du poisson, alors que de mon côté, je ne suis pas fan de la truite, je me laisse convaincre. Eh bien, je n’aurais pas du! Le poisson baignait dans une sauce pas top… je le savais déjà mais personne ne pourra jamais rivaliser avec ma mère sur la préparation du poisson! Ce mauvais choix ne nous empêche pas de passer une excellente soirée, mais raisonnable puisque le lendemain, nous avons rendez-vous à 7h pour une randonnée.
Comme prévu ce mercredi matin, nous nous retrouvons tous les quatre sur la Plaza de Armas pour partir vers la Vallée del Cocora, l’incontournable de la région. Encore une fois, il faut grimper dans une Willy’s pour atteindre l’entrée du Parc National. C’est de là que part une randonnée de plusieurs heures. Au loin déjà, nous apercevons la curiosité du coin: des palmiers de presque 100m de haut! Mais il va falloir attendre avant de les voir de plus près, et surtout il nous faut affronter la pluie sur les premiers kilomètres. Mais première récompense à mi-parcours avec un sanctuaire de colibris, c’est en fait un endroit tenu par une famille qui nourrit ces jolis petits oiseaux. Point positif, ils offrent le café ou chocolat chaud et c’est franchement bienvenu vue la pluie qu’on vient de prendre.
Nous retournons un peu sur nos pas pour poursuivre la randonnée et atteindre le point culminant du trajet, « La Montaña » où une ferme est installée à 2.800m d’altitude. En redescendant, nous arrivons enfin au pied des palmiers que nous sommes venus admirer, et en prime le soleil est de retour. La séance photo dure de longues minutes et elle se termine par une pause pique-nique en plein soleil, bien méritée.


De retour à Salento, nous profitons d’un peu de repos dans notre petit paradis avant de partir dîner avec les Allemands Andy & Sabrina. Et puis, nous retrouvons ensuite les trois Français et Louis, un Québécois, pour un dernier verre avant de rentrer au camping sous la pluie.
Au réveil le lendemain matin, la bonne nouvelle tombe: Avianca nous rembourse nos billets d’avion… nous pouvons en acheter de nouveaux pour aller au Chili et tenter de trouver le van de nos rêves pour terminer notre voyage ici.
Forcément, nous passons une grande partie de la journée à encore chercher et nous renseigner sur les Kombi. Nous avançons aussi un peu sur le site internet. Il faut dire que c’est agréable ici, on se sent presque à la maison dans cet endroit.
Nous quittons enfin notre repère en fin de journée avec Josée & Joe pour un petit apéro qui se termine au resto avec nos trois Français… vin rouge pour l’occasion!

Vendredi matin, le réveil est un peu difficile. Il n’en fallait pas tant pour nous convaincre à rester une journée de plus ici. Après une nouvelle séance travail/recherche, nous partons pour découvrir un peu mieux le village de Salento: ses ruelles, sa place centrale, et surtout son mirador. L’ambiance est vraiment agréable ici, on n’a pas vraiment envie de partir le lendemain mais il faut avancer. Pour cette dernière soirée ici, c’est apéro (tranquille) avec nos voisins préférés et petit dîner dans le village avec Louis.
Samedi 2 septembre, c’est le moment de remballer tout notre campement et c’est assez long. Vers midi, nous sommes enfin prêts à partir mais plus de Willy’s pour nous conduire en ville, toutes sont bloquées dans la Vallée del Cocora. Heureusement, Josée & Joe nous accompagnent (et portent nos petits sacs, merci!) quasiment jusqu’à la gare routière. C’est l’heure de quitter Salento et sa tranquillité, direction la chaleur de Cali, la capitale de la salsa.
